LIDIN. Morbidité et mortalité à Madagascar pendant l'année 1897. Statistique médicale. Extrait du rapport. 1° Morbidité. Annales d'hygiène et de médecine coloniales (1898), p. 470-524

Identifiant

ahmc_1898_p_470_524
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Auteur

LIDIN

Personne

Discipline

Médecine et hygiène coloniales

Type de données

Ressources textuelles

Langue du document

Français

Nom abrégé de la revue

Annales de médecine coloniale

Nom détaillé de la revue

Annales d'hygiène et de médecine coloniales

Editeur de la revue

Imprimerie nationale Octave Doin, place de l'Odéon, Paris

Date de parution

1898

Nombre de pages

55

Pathologie

paludisme
plaie
variole
anémie
diarrhée
pneumonie
abcès
adénite
conjonctivite
cystite
eczéma
orchite
congestion
coup de feu
ecthyma
fièvre
arthrite
phlegmon
syphilis secondaire
accès pernicieux
bronchite
béribéri
cachexie
dengue
ictère
oreillons
quinine
rougeole
stomatite
tuberculose
bronchite aiguë
fatigue
fièvre paratyphoïde
gingivite
hydarthrose
lumbago
névralgie
tuberculose pulmonaire
accoutumance
balanoposthite
brûlure
cerne
choléra
cirrhose
constipation
contusion
convulsion
coup de chaleur
emphysème pulmonaire
expectoration sanglante
furonculose
gangrène
herpès
hypertrophie
hypopion
hémorroïde
hépatite chronique
inflammation
insuffisance mitrale
iritis
kératite
laryngite
laryngite chronique
lèpre
morsure
myosite
myélite
médicament
palpitation
peste
peste bovine
pleurodynie
prostatite
psoriasis
péritonite tuberculeuse
rupture d'anévrisme
scorbut
syphilis
urémie
varicelle
épididymite
œdème du poumon

Coordonnées géographiques

[-12.30856,49.27401#Diego Suarez]
[-12.83333,45.16667#Mayotte]
[-15.71667,46.31667#Majunga]
[-18.1492,49.40234#Toamasina]
[-18.91368,47.53613#Tananarive]
[-21.1,55.6#La Réunion]
[22,79#Inde]

Licence

Licence ouverte - BIU Santé (Paris)

URI fascicule

https://www.nakala.fr/nakala/data/11280/a4a63bb7

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https://api.nakala.fr/data/10.34847/nkl.d35cb8lq/abba4c8b8e89307a2bb6ccf4a34d59eaa71d7b06

Cle

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Fichier Texte

470 MORBIDITÉ ET MORTALITÉ À MADAGASCAR PENDANT L’ANNÉE 1897.STATISTIQUE MÉDICALE. E x t r a i t d u r a p p o r t d e M . l e D 1' L T D I N , MÉDECIN EN CHEF DF, DEUXIÈME CLASSE DES COLONIES, DÜ1F.CTEUK DE SERVICE DE SANTÉ DE CORPS D’OCCUPATION.1 ° MORBIDITÉ. i° M o r b i d i t é . — En 1897, la morbidité a été assez élevée, tant parmi les troupes européennes que parmi les contingents STATISTIQUE MEDICALE. 471 indigènes O. Les opérations militaires, séparées par des périodes de repos relatif et bientôt suivies d’un mouvement d’expansion lent et progressif à l’effet d’occuper de vastes territoires, en fournissent l’explication; d’autant plus que ces territoires offrent peu de ressources et que certains d’entre eux sont notoirement insalubres. Si les pertes occasionnées par le feu de l’ennemi n’ont pas été très grandes, les troupes qui ont pris part à ce mouvement n’en ont pas moins eu à souffrir du climat et des conditions forcément défectueuses dans lesquelles elles ont vécu. Le tableau suivant donne le pourcentage de celle morbidité pour tout le corps d’occupation, en considérant : 1° Les admissions dans les hôpitaux et ambulances; 2° Les entrées dans les infirmeries de garnison; 3° Les indisponibles journaliers.D É S IG N A T IO N . EUROPÉENS. INDIGÈNES. KXSKMHLK.|». J O O . I». too. |>. 100. Hôpitaux et ambulances......... Infirmeries de garnison........... Malades à la chambre............. i o 3 On i aA >7 M) 8A 6o fio.5 1oliEffectif moyen : î i , g 3 5 h o m m e s . . . j * ( Indigènes......... fi, 130 7 . 8 ' 5 Les chiffres qui représentent les indisponibilités sont d’ailleurs au-dessous de la réalité, les renseignements venus de nombreux postes éloignés et privés de visites médicales régulières étant trop incertains pour que l’on en puisse tenir compte. Il est à peu près impossible de se faire une idée de la morbidité relative à la population indigène et d'avoir à ce sujet (') Par indigènes il faut entendre ici les Sénégalais, Haoussas, Malgaches, etc. 472 LIDIN. des notions exactes en ce qui touche les colons. Cette morbidité parait avoir été considérable. Rien que dans les hôpitaux, l’élément civil européen, en dehors des fonctionnaires et agents appartenant aux divers services, a fourni /170 entrées. Le nombre des malades a été particulièrement élevé à Tamatave où vit une population composée surtout de créoles de la Réunion, la plupart dénués de ressources et qui ont présenté des affections provoquées par la misère et une hygiène défectueuse. Quant aux indigènes, le nombre relativement limité des points pourvus de médecins, l’absence d’état civil et la dissémination des villages s’opposent à tout essai de statistique. On peut cependant affirmer que la variole ayant sévi dans certaines régions, d’une part, les conséquences inévitables d’une période d’insurrection (abandon des villages et des cultures), d’autre part, ont occasionné une morbidité très forte. Maladies épidémiques . — Les seules qui aient été observées dans la colonie sont : la variole, la rougeole et quelques cas de dengue et d’oreillons. La variole existe à l'état endémique sur tous les points de la grande ile africaine. Mais il ne s’est pas écoulé un seul mois sans que les médecins des ambulances et des infirmeries aient signalé, dans leur circonscription, de petites épidémies localisées et n’ayant déterminé, en somme, qu’un nombre de décès restreint, du moins autant qu’on a pu s’en rendre compte étant donné l’éloignement de plusieurs villages atteints et le peu de certitude des renseignements. L’épidémie du cercle de Rétafo (août, septembre, octobre), qui a surtout sévi dans le secteur d’Anlsirabé, serait représentée par Z10 cas et 10 décès seulement; mais, je le répète, ces évaluations n’offrent pas un caractère absolu de certitude. D’après le médecin de la mission norvégienne d’Antsirabé, cette épidémie reconnaîtrait pour cause la diffusion des germes contagieux à la suite de l’exhumation du corps d’un homme mort de variole. Il résulte d’une enquête établie sur place que le fait est loin d’être prouvé. La variole, en effet, se montre depuis longtemps sous la forme épidémique à STATISTIQUE MÉDICALE. 473 Antsirabé et dans les environs. Elle a jadis exerce dans cette région assez peuplée des ravages tels que des villages durent être abandonnés. Elle y fait tous les ans un retour offensif, mais les vaccinations pratiquées déjà depuis une trentaine d’années semblent avoir atténué l’intensité de ses manifestations. 1 ne paraît pas y avoir d’époques plus particulièrement favorables à la production de ces poussées épidémiques; elles se montrent aussi bien pendant la saison des pluies que pendant la saison sèche. En dehors des autres causes de dissémination et de réviviscence des germes, la pratique fréquente des exhumations pourrait être considérée comme la source principale et ordinaire de propagation de la variole. Néanmoins, il n’a pas semblé utile de formuler à ce sujet une réglementation nouvelle, la loi malgache interdisant d’une manière absolue l’exhumation des personnes mortes d’affections contagieuses. Tout en respectant les anciennes coutumes, il y aurait lieu cependant de limiter celte pratique autant que possible, même en ce qui concerne les décès par maladies supposées non transmissibles, et d’exiger à cet effet un délai de sept années après l’inhumation. Il faut toutefois reconnaître que dans un pays dont l’organisation est à son début, où l’autorité ne dispose pas de tous les moyens d’informations rapides, où la population est aussi disséminée, pareille réglementation a bien des chances de rester à l’état de lettre morte, attendu qu’elle viendrait à l’encontre d’habitudes invétérées. Dans les centres, l’affection dont il s’agit ne s’est manifestée qu’exceptionnellement. Quelques cas de variole et de varicelle ont été signalés à Majunga. Il en a été de même à Tamatave où le milieu est pourtant on ne peut plus favorable à la diffusion de la maladie dans le groupe qui en dépend. Quelques cas également se sont produits à Tananarive; mais, dans les villages situés aux environs de la capitale, la variole parait avoir frappé les indigènes d’une façon plus sévère. On a dû même installer à une certaine distance de la ville un petit hôpital afin d’y soigner les varioleux. Cette annexe de l’hôpital 47 4 L I D 1 Y malgache de Tananarive est, d’ailleurs, actuellement inoccupée. La population européenne, à de très rares exceptions près, est restée indemne. Les autres maladies épidémiques observées à Madagascar pendant l’année 1897 sont, ainsi qu’il a été dit plus haut : la rougeole signalée à Tamatave et probablement importée de la Réunion, la dengue qui a frappé plusieurs habitants de cette localité dans le courant du mois de décembre, les oreillons dont quelques Chinois ont été atteints en octobre, sur les chantiers de route. Parmi les troupes du corps d’occupation, les affections épidémiques mentionnées ci-dessus n’ont frappé que quelques soldats indigènes. À elles toutes, elles ont déterminé l’hospitalisation de G7 malades, dont 2 Européens. Dans les pays voisins, la variole a été signalée à Mayotte, la peste bovine au Transwaal, le choléra et la peste dans l’Inde. Ces trois dernières affections n’ont pas été observées dans la colonie. Maladie Endémiques . — Le paludisme, sous toutes ses formes, est la dominante pathologique du pays. 1 serait à désirer que l’on put en entreprendre l’élude complète à Madagascar; mais combien d’éléments font défaut, que de causes font varier les résultats ! Si les conditions du terrain qui créent le paludisme sont très variables, combien plus variables encore sont celles dans lesquelles vivent les hommes soumis aux influences malariennes! On ne peut constater des faits positifs que pour une région déterminée, dans un temps donné, sur des groupes d’hommes se trouvant dans des conditions spéciales. Mais il est impossible d’en tirer des conclusions générales précises sur le degré d’habitabilité de telle ou telle région, parce que les éléments dont il s’agit sont susceptibles de changer. Les reboisements, le drainage, la culture raisonnée peuvent modifier profondément le sol, en atténuer dans une large mesure la nocivité. Le genre de vie des habitants, l’augmenta- STATISTIQUE MEDICALE. 475 lion de leur bien-être matériel, les rendra plus résistants aux influences morbides. En ce qui concerne plus particulièrement les troupes, il est de toute évidence que le jour où elles pourront avoir des casernements salubres, une alimentation meilleure, le minimum de fatigue du temps de paix, on s’apercevra que bon nombre de points où, à l’heure actuelle, Europe'ens et indigènes pré sentent une morbidité considérable, pourront être habités sans trop d’inconvénients, par les mêmes hommes. Si le paludisme atteint son maximum d’intensité sur la côte et dans les régions basses du littoral, il ne disparaît pour tant pas à mesure que l’altitude augmente. Il sévit dans la vallée du Mangoro, à Moramanga située à 1,100 mètres audessus du niveau de la mer, dans la haute Betsiboka, dans le haut Ikopa. L’altitude ne met donc pas à l’abri du paludisme : la constatation de ce fait n’est d’ailleurs pas nouvelle. En Emyrne, les manifestations de la malaria ne sont point rares, mais elles ne semblent pas offrir le degré d’intensité qu’elles présentent dans les terres basses. Partout, à Madagascar, il y a deux saisons bien tranchées : l’une, de mai à septembre, relativement bonne, pendant laquelle les atteintes du paludisme sont au minimum de fréquence et de sévérité. Cette saison est même très agréable sur le plateau central. L’autre, d’octobre à mai, caractérisée par les pluies et les orages, pendant laquelle on constate une vive recrudescence de la malaria. Elles sont séparées par des périodes à conditions climatériques très variables. Les hospitalisations ayant eu pour cause le paludisme représentent une bonne part de toutes les admissions dans les formations sanitaires. La statistique générale montre que, sur un total de 5,598 entrées relatives aux Européens, les affections palustres en ont fourni 3.ÙG8. Toutes les formes ont été observées. Les accès pernicieux, au nombre de 50, dont 7 seulement se rapportant à l’élément indigène, paraissent être moins fréquents que dans d’autres pays malariens. Les formes graves : rémittentes, bilieuses hémaluriques, typho-malariennes, no semblent pas avoir atteint 476 LIDIN. un chiffre plus élevé qu’ailleurs, si on le compare à celui qui exprime l’ensemble des manifestations palustres. On a quelquefois parlé d’une sorte de génie particulier, caractérisant le paludisme à Madagascar, amenant une anémie plus rapide, une prompte cachexie. Cette manière de voir ne parait pas justifiée. Si les hommes sont arrivés plus vile à un état anémique prononcé, c’est qu’ils se trouvaient dans de plus mauvaises conditions que leurs camarades vivant dans d’autres pays tout aussi malsains. Si les soldats de la compagnie du génie employés aux travaux de la route de Tamatave à Tanana rive ont si peu résisté à la malaria, cela lient au genre d’occupations auquel ils étaient astreints et non à un caractère spécial du paludisme malgache. Ce qui est vrai pour les militaires ne l’est pas moins pour les colons, en général très pauvres. Chez les uns comme chez autres, la résistance de l’organisme est amoindrie par des causes analogues agissant dans le même sens. En résumé, le paludisme est ici ce qu’il est ailleurs. Les différences que l’on a cru constater : imprégnation plus rapide, anémie suivant de plus près les premiers accès de fièvre, même légers, sont attribuables aux conditions particulières d’existence des individus. Celles-ci peuvent être modifiées. 1 est certain que les premiers qui passeront la charrue dans les terrains de la vallée du Mangoro, par exemple, ne résisteront guère; il en est toujours ainsi quand on s’attaque à une terre vierge, en pays paludéen. Quand les cultures, les reboisements, le drainage, auront amendé le sol, quand des conditions de vie meilleures auront fait l’homme plus résistant, bien des régions paraissant inhabitables aujourd’hui n’engendreront plus qu’une morbidité se rapprochant de la moyenne normale. Mais on n’est pas encore là; et si, sur plusieurs points (Emyrne, etc.), les Européens peuvent s’accommoder au milieu dans lequel ils résident, le problème est loin d’être résolu pour les terres basses et certaines circonscriptions de Madagascar, telles que le Betsiriry, le Boëni, le Ménabé. Une question pratique trouve ici sa place en ce qui con- STATISTIQUE MEDICALE. 477 cerne plus particulièrement les troupes blanches du corps d’occupation : c’est celle de la limitation du temps de séjour réglementaire dans ces régions insalubres. À mon avis, basé sur l’observation des faits, la durée du séjour dans les postes de Mévatanana, d’Andriba, etc., ne devrait pas excéder une année, contrairement aux prescriptions de la décision ministérielle fixant cette durée à deux ans pour les sous-officiers rengagés. Dans son rapport, le médecin du poste de Mévatanana concluait ainsi : i° Ne pas faire occuper le Boëni par des troupes blanches; 2° Si on y est obligé, choisir des hommes de 25 ans au moins, fraîchement débarqués et n’ayant jamais subi les atteintes du paludisme dans d’autres parties de file; 3° Ne pas les y laisser plus de six mois et les faire monter ensuite en Emyrne ou dans le fletsiléo.Il Il convient de citer également les passages suivants du rapport établi par le médecin-chef de l’infirmerie de Bekopaka rendant compte de sa tournée dans les postes, du 18 décembre au 8 janvier dernier : i° Anhavandra. — Effectif : 7 Européens, g 5 indigènes. Tous les Européens ont eu des accès palustres; 3 d’entre eux ont été gravement atteints. Parmi les tirailleurs malgaches, 5 décès dus à la malaria. Décès aussi parmi les femmes et les enfants des tirailleurs. Le nombre des indisponibles journaliers oscille de 25 à 3o. 2° Matsoliabo. — 10 indisponibles par fièvre palustre sur un effectif comprenant t Européen et 35 indigènes. 3° Marafonobé. — 2 Européens et (io indigènes, h décès dont 3 par fièvre palustre. 21 indisponibles au moment du passage du médecin (mêmes causes). A° Ainboladivano. — 3 décès. 478 Li DIX. En somme, cette compagnie malgache a fourni 12 décès en trois mois, et elle compte plus de 3o p. 100 d’indisponibles journaliers. J’ai lu dans plusieurs rapports datant surtout de la première moitié de l’année que la quinine ne paraissait pas avoir à Madagascar la même efficacité qu’ailleurs et qu’il fallait recourir à des doses énormes pour en obtenir un effet sensible. Il est bien probable qu’il s’agit, dans l’espèce, d’une question d’accoutumance. À titre préventif, on administrait la quinine à des doses réellement exagérées qui, entre autres inconvénients, ont celui d’habituer le malade au médicament, sans qu’il soit démontré quelles le mettent à l’abri de la malaria, des formes graves tout au moins. Les rapports de fin d’année n’ont plus signalé le même fait, la quinine ayant été distribuée moins largement. Ici comme partout, on a constaté que la race noire est celle qui offre le maximum de résistance au paludisme. Viennent ensuite les métis (Comoriens, Sakalaves du Nord), puis les Algériens; enfin, sur le même rang ou à peu près, les Européens et les Hovas. Ces derniers ne résistent pas. Dès que, sorties de l’Emyrne, elles cantonnent en pays palustre, les compagnies hovas fondent pour ainsi dire, ce qui imposera la nécessité d’un recrutement régional. L’exemple cité plus haut de la 2° compagnie malgache du cercle d’Ankavandra dispense de s’étendre davantage sur le fait bien démontré de la faible résistance des contingents hovas. Parmi les autres affections endémiques frappant de préférence les Européens, il y a lieu de signaler tout d’abord la dysenterie, représentée dans la statistique générale par 27A entrées dans les formations hospitalières. À part une certaine ténacité, elle n’offre rien de bien spécial. La diarrhée a déterminé io5 admissions d’Européens. Elle ne présente pas les caractères de la diarrhée de Cochinchine et cède facilement au traitement. Les 5 décès quelle a causés sont très probablement attribuables à d’autres affections dont elle n’était qu’une épiphénomène. Ces deux maladies atteignent peu les indigènes, qui n’ont STATISTIQUE MEDICALE. 479 fourni que 5a cas de dysenterie et i5 de diarrhée, sur un total de i,68 a hospitalisations. Les affections inflammatoires du foie sont assez rares : 57 Européens ont été soignés pour congestion de cet organe. On ne compte que 7 abcès, dont quelques-uns en relation avec des hépatites déjà anciennes, contractées dans des colonies autres que Madagascar. C’est le cas du commissaire de YOxus, décédé à Majunga. Les maladies spéciales aux indigènes, telles que la lèpre et le béribéri, ont été peu représentées dans nos formations sanitaires (29 cas de béribéri et 3 de lèpre). Cette dernière affection est néanmoins très répandue dans la population malgache. M a l a d i e s s p o r a d i q u e s . — Dans ce groupe de maladies figurent 444 hospitalisations relatives à des Européens, dues surtout à Yembarras gastrique, aux affections des voies respiratoires et au rhumatisme articulaire ou abarticulaire. La tuberculose évolue en Emvrne autant que sur le littoral et plus ou moins rapidement selon sa forme. Les maladies des voies respiratoires ont été beaucoup plus fréquentes chez les indigènes que chez les Européens, sans qu’on puisse d’ailleurs faire intervenir à ce sujet la question de race en tant que cause prédisposante. La fièvre typhoïde n’a donné lieu qu’à 7 entrées dans les for mations sanitaires. Il est même permis de se demander si l’on a eu affaire à la dolhiénentérie franche, non associée au paludisme. M a l a d i e s c h i r i u i g i c a l e s . — Les blessures de guerre figurent pour plus d’un cinquième dans la statistique générale hospitalière visant cette catégorie d'affections. En tenant compte de celles qui ont entraîné la mort pendant ou peu de temps après l’action, le nombre des combattants frappés à l’ennemi et signalés à la direction du service de santé s’élève à 18/1 h* pour 9) En dehors des combattants, ont été blessés : 1 négociant de Marondava; 1 gouverneur indigène; 3 hourjanes ou porteurs réquisitionnés: a femmes de tirailleurs. 480 L IMN. l’année 1897. Ils se répartissent ainsi, par arme et par grade :GKADU. AH AIE. OFFICIERS. SOusOFFICi mis.CAPO IAÜX e soit als. TOTAL. E. I. E. 1. Infanterie de marine.............. Il 3 // 8 n 1 1 Artillerie de marine.............. 1/ // // 2 n 2 Genie.................................... 1 // n 1 n 2 Légion étrangère.................... 1 1 n 5 n 7 Tirailleurs algériens 9 )............ 1 1 // h I G Conducteurs sénégalais.......... // I n n \ 1 Régiment colonial.................. U 3 5 h 9 a 1oG Tirailleurs malgaches............ // 3 3 8 2 9 43 Garde civile indigène............ 1 1 // // h G T o t a u x ....................... 6 1 2 8 3 a 136 184 IM Les Algériens sont comptés comme Européens. A part 15 blessures faites par des sagaies ou armes du même genre, les autres ont été produites par des balles. À signaler : 24 plaies pénétrantes ( 11i de la poitrine, 3 de l’abdomen, 10 des articulations); 20 fractures (2 du crâne, 1 de l’arcade sourcilière, 1 de l’omoplate, 1 de l’humérus, 1 du radius, 1 de l’index et du médius en même temps, 8 du fémur, 9 du tibia, 1 du péroné, 1 des deux os de la jambe, 1 du gros orteil); 3 p l a i e s p a r é c r a s e m e n t o u a r r a c h e m e n t ; 44 plaies en séton, profondes ou superficielles; 82 plaies en cul-de-sac plus ou moins profondes. STATISTIQUE MEDICALE. 481 Les parties du corps atteintes ont été les suivantes : r é g i o n s a t t e i n t e s . NOMBRE de B L E S S É S .Tète........... ................................................................ 5 j Poilrine........................................................... 90 8 ( Région dorso-lombaire................................... 3 / Épaule et A. scapulo-humérate...................... 19 Membre 1 Coude.............................................................. 9 supérieur, j Avant bras....................................................... y I A. radio-carpienne.......................................... 1 \ Main et doigts................................................ 5 I Région lessière................................................. 3 [ Cuisse.............................................................. 3 5 .Membre ] Genou et A. fémoro-libiale............................. 6 inférieur, j jambe.............................................................. 3i / A. tibio-tarsienne............................................ 2 \ Pied et orteils.................................................. 19 Tués pendant l’action. (Blessures non mentionnées.).......... 11 T o t a i .................................................................................... i84 Les affections chirurgicales autres que les blessures de guerre n’ont rien présenté de particulier. Les ulcères, très fréquents chez les indigènes, offrent souvent la forme gangréneuse. Il faut en attribuer la cause à la misère physiologique des malades dont beaucoup sont, en outre, en puissance de syphilis. Les plaies guérissent lentement lorsqu’il s’agit de gens anémiés, tant Européens qu’indigènes. M a l a d i e s v é n é r i e n n e s . — Très nombreuses à Madagascar, surtout dans les centres, les affections vénériennes soignées A nn. d ’ h y g . c o l o n . — O c lo b r e n o v .d é c . 1 8 9 8 . I — 32a 482 LI DIN. dans les hôpitaux et ambulances sont représentées par les chiffres ci-après : Syphilitiques E, I. 111 38 149 Non syphilitiques E, I 610 164 774 En y ajoutant les cas traités dans les infirmeries de garnison : Syphilitiques.................. I ®..........................................319 t 1 59 37 8 Non syphilitiques on obtient un total de i,g36 vénériens connus.343 292 635 Il ne semble pas aisé d’enrayer le mal. La prostitution est, partout, trop répandue pour que l’on puisse espérer la création d’hôpitaux spéciaux (à Tananarive par exemple), à moins de consentir à des dépenses considérables. La visite des femmes suspectes ne serait pas le moindre obstacle à surmonter, étant donné leur nombre réellement énorme. Il faudrait, pour que la mesure fût efficace, examiner les deux tiers, sinon plus, de la population féminine de Tananarive. Quelques tentatives dans ce sens ont bien été faites, mais il ne paraît pas qu’elles aient fourni de grands résultats. Au surplus, il n’y aurait pas seulement lieu de visiter et d’isoler les femmes; il serait indispensable d’user de moyens semblables vis-à-vis des hommes. D’où encore une grosse difficulté, toujours en raison du nombre des individus atteints. STATISTIQUE MEDICALE. 483 Maladies c u t a n é e s . — Elles sont dues surtout à la /raie dont les indigènes sont rongés, affection accompagnée d'ecthymas et d'eczémas invétérés. TABLEAU DE LA MORBIDITÉ DES TROUPES EUROPÉENNES DANS LES HOPITAUX, AMBULANCES ET INFIRMERIES.M A L A D E S P O U R C E N T A G E D É S I G N A T I O ND E S C O R P S . E F F E C T I FM OYEN. d a n s les H Ô PITA U X e t a m b u la n c e s .d a n s les IN F IR M E R IE S . T O T A L . D É C R O IS S A N T d e lu m o r b i d i t é d a n s li*s diff e re nte s a r m e s .Conducteurs auxiliaires d’artillerie.............. 1 o / | ao3 A 0 s43|i. 1 0 0 . s33 Régiments malgaches. 1 7 0 3 3 9 9 ° 3 3 9 i 9 3 Régiment colonial.. .. 1 3 8 “ J 1 5s 3 43 1 8 9 Génie.................... ... 163 ? 0 2 9 7 3 9 9 184 Artillerie de marine.. li 5 A 5 7 9 > 9 ' 7 7 0 1 6 9 Bataillon étranger... . 553 5o3 43o 933 1 6 8 Infanterie de marine. i,84o i,a33 3 , 073 163 Tirailleurs algériens. . 6 7 4 5i4 444 958 143 T o t a u x ....................... A , i 3 0 4 , 3 7 1 a,577 6,848 Bien qu’il indique la morbidité dans les différents corps de troupe, ce tableau ne saurait exprimer le degré de résistance de l’un comparativement aux autres. Pour cela, il faudrait pouvoir prendre dans chaque arme des groupes égaux et les placer dans des conditions identiques de lieu, de temps, etc. Or, ces conditions ne se trouvent jamais réunies. Certains corps ont eu à supporter des obligations de service plus lourdes et, par suite, ont présenté une morbidité supérieure à celles d’autres corps qui, dans les mêmes circonstances, eussent très certainement offert un degré moindre de résistance. Les cadres européens des conducteurs auxiliaires d’artillerie, qui viennent en tête, sont cependant composés d’hommes appartenant à la même catégorie que ceux de l’artillerie de marine 32. 484 LIDIN. qui occupent le cinquième rang. Mais les premiers ont exécuté des travaux beaucoup plus pénibles que les seconds. On peut en dire autant des cadres des régiments malgaches et du régiment colonial, toujours dans les postes ou en colonne : ils sont formés d’hommes provenant de l’infanterie de marine qui vient en septième ligne. C’est pour la même raison que la compagnie du génie, composée d’hommes d’un recrutement meilleur que celui des troupes de la marine, a présenté un déchet si considérable. Employée à la surveillance des travaux de route, elle a vu ses groupes fondre au fur et à mesure de leur arrivée de France. La morbidité concernant le bataillon de la Légion étrangère a lieu de surprendre, étant donné le degré de résistance ordinaire de cette troupe. Elle s’explique aisément quand on songe aux corvées qui lui ont été imposées. Il est hors de doute qu’à effectifs égaux les soldats de l’infanterie de marine eussent, dans les mêmes conditions, offert une morbidité bien plus élevée. Cette arme est, en effet, composée d’hommes en général trop jeunes. Malgré l’apport fourni par les rengagés, la morbidité qu’elle a présentée est néanmoins très forte. À cette cause de déchet, la plus importante, s’en ajoute une autre : les envois effectués par la métropole à n’importe quel moment de l’année, quelquefois en plein hivernage; de sorte que ces militaires arrivent en Emyrne déjà intoxiqués W. Ainsi, on accepte un jeune homme, engagé volontaire, pas assez âgé. Après une traversée accomplie dans de médiocres conditions, on l’achemine à pied vers Tananarive par les jour nées chaudes et pluvieuses de la saison d’hivernage. Qu’il passe par Tamatave ou qu’il traverse le Boëni, venant de Majunga, le résultat est le même : à son arrivée à destination cet homme, de résistance faible, fatigué par la marche, déjà impaludé, a encore à subir l’influence d’un changement d’altitude. 0) Celte mesure nécessitée par des besoins impérieux va prendre lin; la relève ne s’opérera désormais que pendant la bonne saison. ( L a D ir e c t io n .) STATISTIQUE MÉDICALE. 485 En réalité, c’est un malade qui n’a pas fait de service. Com bien sont rapatriés après quelques mois de séjour! J’aurais voulu pouvoir dresser des courbes indiquant la morbidité mensuelle pour les différents corps, d’après le chiffre des entrées dans les formations hospitalières. Ces courbes 486 LIDIN. ne donnent aucun renseignement sérieux; il est impossible d’y trouver la trace des modifications que devraient apporter, dans la situation sanitaire, les deux saisons assez tranchées de l’année. Pareille étude ne pourrait être profitable qu’en observant des effectifs moins sujets à varier, moins mobiles. Les périodes d’activité succédant à des périodes de repos, les rapatriements nombreux opérés à une certaine époque de l’année 1897, l’apport d’hommes nouveaux et bien d’autres circonstances troublent par trop les résultats, ainsi qu’on pourra s’en convaincre en jetant un coup d’œil sur la courbe ci-dessus qui représente les entrées des malades dans les hôpitaux en ce qui concerne l’infanterie de marine prise pour exemple.2 ° MORTALITÉ. Ainsi que la morbidité, la mortalité a été surtout occasionnée par les maladies endémiques. Le paludisme occupe de beau coup le premier rang dans cette catégorie d’affections. Sur 211 décès observés chez les Européens pendant l’année 1897, il en a déterminé 145 à lui seul. Si les indigènes semblent avoir présenté une mortalité moindre du fait de la malaria, c’est que les Haoussas et les Sénégalais, en grande majorité réfractaires au paludisme, ont été compris sous cette dénomination. J’ai déjà fait ressortir que les Hovas étaient aussi exposés que les Européens à ses atteintes. Les 72 décès qui se sont produits dans les régiments malgaches, en dehors des formations sanitaires, sont très probablement attribuables à la malaria. Si le déchet n’a pas été plus considérable, c’est également parce que ce corps de troupe n’a été employé au-delà de l’Emyrne que dans des proportions réduites. Après le paludisme, la dysenterie a été la principale cause de la mortalité en ce qui concerne les Européens : ces deux maladies ont, d’ailleurs, combiné le plus souvent leurs effets. Les décès survenus chez les indigènes sont dus surtout aux affections des voies respiratoires.1lîien qu’elle ne soit pas plus STATISTIQUE MÉDICALE.4 8 7 fréquente parmi les Malgaches que parmi d’autres populations, la tuberculose a cependant fait 2A victimes. À signaler 18 décès chez les indigènes sur 29 cas de béribéri traités. MORTALITÉ GÉNÉRALE DANS LES HOPITAUX ET AMBULANCES. DÉSIGNATION des NOMBRE de MALADES.J c1 ODÉCÈS. _3 < H O POUR CENTAGE DÉCROÎS- FORMATIONS. E. 1. H E. 1. E-1 SANT. p. 100. Ambulance de Moramanga. 344 8 8 43a 37 1 1 481 1.1 de Beforona.. . 160 2 22 38a 1 1 a4 35 9 . 3 Hôpital de Tamatave . . . ? ? i,485 00 01 101 6 . 8 Ambulance d’Andevorante.. 2 6 7 11 9 386 1 5 7 2 2 5.6 Hôpital de Aliarinarivo. 108 de Majunga. . . 35i 5.1 4.2 de Tananarive. 1,2:37 225 i,45a 39 20 59 4.1 de Diégo-Suarez. 4o8 63 471 1 1 6 *7 3.6 Ambude Fianarautsoa. 2 20 84 3o4 6 2 8 2 . 6 lance d’Àmbatondra- , zaka............. 22 73 94 2 // 2 2.1 Hôpital d’Isoavinandriana. 1 , 1 9 6 211 1 , 4 0 7 20 3 23 1 . 6 T o t a u x ..................... 7 , 3 8 0 211 14 a 3 5 3 4 . 8 488 LIDINMORTALITÉ DANS LES CORPS DE TROUPE, DÉSIGNATION EFFECTIF MORTALITÉ d a n s h o r s TO D E S C O R P S . M O Y EN . L E S H Ô P IT A U X , a m b u l a n c e s e t i n f i r m e r i e s d e g a r n i s o n . d e s FO R M A T IO N S s a n i t a i r e s . TAUX. E. I. E. 1. E. I. Infanterie de marine.. 1,870 Il Gi // 2 3 // 8 4Artillerie de marine... 4 5 4 n 10 n // // 10 Génie........................... 1Ga 1/ 5 // // // 5 Légion étrangère......... 5 5 3 // h o // 4 3 II 8 3 Tirailleurs algériens... 674 // iC // 9 4 II Ao Régiment colonial. . . . 128 1,437 5 23 G 5 8 9 3 Régiments malgaches.. 170 5 , 1 9 2 11 5 3 4 72 14 o Conducteurs sénégalais. io 4 i,a 5 6 5 16 II n 3 1 T o t a u x ......................... 4 , 1 2 0 7 ,8 i 5 i 5 3 9 2 100 i 3 o 475 1 1 , 9 3 5 a45 a3o STATISTIQUE MÉDICALE. 489 La mortalité totale connue de la Direction du service de santé est représentée par 5g8 décès ainsi répartis : Européens. Indigènes. Dans les hôpitaux et ambulances (militaires et civils)......................................................... a n l i a Dans les infirmeries de garnison (militaires). A 11 Hors des formations sanitaires (militaires).. . i oo i 3 o T o t a u x ............................................ 3 i 5 a 83 T o t a l g é n é r a l .................... 5 98 3 ° STATISTIQUE MEDICALE. Outre les tableaux qui précèdent, la statistique médicale comprend : i° Le mouvement général des malades européens et indigènes, par affection, dans les hôpitaux et ambulances; 2° Le mouvement des malades européens et indigènes, par arme, service, etc., dans les hôpitaux et ambulances, avec indication du nombre des journées de traitement; 3° Le mouvement des malades européens et indigènes, par affection et par arme, dans les infirmeries de garnison; h° Un état des rapatriés, par arme, service, etc., et par catégorie de maladies. 4 9 0 L1DIN.MOUVEMENT GENERAL DES MALADES DANS LES HÔPITAUXMALADIES. R E S T A N T S le i et janvier 1897.E . ' I. ÉPIDÉMIQUES. Oreillons.............................................................................................. // Il ENDÉMIQUES.3 0 65 4 G 7 I Orchite paludéenne............................................................................ II II 45 2 II II G II 1 2 a U n V a 3 8 o 41 492 L ID ÏN . MALADIES. Report............. ENDEMIQUES. ( S u ite . ) Dengue.................................................. Scorbut................................................... Ver de Guinée......................................... Ténia....................................................... SPORADIQUES.RESTANTS le i * r j a n v i e r 1897 . E. I.38o1 « H I H II H IStomatite................................................. Angine pullacée....................................... 1 Il « II Amygdalite............................................... I U Alrepsie œsophagienne............................. H » Embarras gastrique................................. .3 » Constipation opiniâtre............................. I 1 Péritonite tuberculeuse............................. H « Fièvre typhoïde....................................... 1 « Laryngite chronique................................. H « Bronchite. . . . Sa*S1^ ........................... ( chronique...................... 3 I I 7 Congestion pulmonaire............................. Il 1 Pneumonie............................................... I l 3 Pleuro-pneumonie................................... Il « Broncho-pneumonie................................. H ’ Pleurésie................................................. 1 « Pleurodynie............................................. I l II Tuberculose pulmonaire........................... 2 fi OEdème pulmonaire................................. U I Emphysème pulmonaire........................... I l « Hémoptysie.............................................. H II Lumbago................................................. I l » A reporter 891 56 494 LID1N. M A L A D IE S . RESTANTS te ier janvier 1897. E. I.Report.................................................... 3 qi 56 SPORADIQUES. (Suite. ) Myélite diffuse................................................................................. I I 1U H I I I I Convulsions épileptiformes.............................................................. I I Hystéro-épilepsie............................................................................. U I I 1I ( articulaire aiim.................................................... Rhumatisme... j ü ( abarticulaire......................................................... 5 I n u Palpitations cardiaques.................................................................... I l11 Hypertrophie du cœur..................................................................... Ictère catarrhal................................................................................. Coliques hépatiques......................................................................... Cirrhose atrophique......................................................................... I 1 I // a 1 I a1 Alcoolisme chronique....................................................................... 1 1 Empoisonnei Pal' 1° datura........................................................ I 1 ment \ par l’arsenic.......................................................... I 1 I 1 A reporter................................................ 4 oi 58 496 L1DIN. MALADIES.RESTANTS le i ïr janvier 1897.E. I.Report................................................ h 01 58 SPORADIQUES. (Suite.) CHIRURGICALES. n II // n / 11 Hypopion................................................................................... 11 11 II 11 1 11 1 // 11 U n n n a 11 n P n 11 n n / II // a Gangrene du scrotum.................................................................. n 11 n 11 Plaie et urémie.......................................................................... n 11 Rein moliile................................................................................ // n 11 Entorse...................................................................................... 1 11 1 11 Luxation...................................................................................... // 1 A reporter............................................ 4o5 59 498 L ID IN . M A L A D IE S . RESTANTS le i rr janvier 1897.E. I.Report................................................ 59 CHIRURGICALES. ( S u i t e . ) Tr7rac.ture........ j ( simple............................................................. II II il II II 1 f compliquée...................................................... II n 11 Plaie............ j c o n t u s e ........................................................................................11 1 l 0 4 il 8 II II II II // 2 n II ( par morsure...................................................... 11 II n n Coup de feu (accident).............................................................. .. // H Blessure de guerre (arme à feu)................................................ h il Blessure de guerre ( arme blanche) . . . . , .................................... // 4 // B B Adénite........ j sim P , c ............................................................................................ // ( suppurée........................................................... // II II II B II II VENERIENNES. A reporter............ .. ................................................. 4 i 8 93 500 LIDIN.M AL A D IES. RESTANTS 1» i* r janvier 1897.E. I.Report................................................ Al8 9a VÉNÉRIENNES. (Suite.) Chancre.........| 20 II ( phagédénique.................................................. 1 II4 5 3 Orchite blennorrhagique............................................................ 3 3 Cystite blennorrhagique............................................................. 1 n Prostatite blennorrhagique......................................................... Conjonctivite blennorrhagique................................................... U // u 1 Arthrite blennorrhagique........................................................... 2 nPhimosis inflammatoire.............................................................. / 1 CUTANÉES.Eczéma....................................................................................... 1 il 11 n Zona........................................................................................... 1 B nilT o t a u x ........................................................................ A6 9 1o3 502I.ID IN .MOUVEMENT DES MALADES PAR ARME, SERVICE, ETC., J O U R N É E S de TRAITEMENT. E. I. 5? 1/ 9°7 63 39,371 / 484 // 10 , 713 II 575 II 3,733 II i33 II 8 , 087 II 9,(190 // 38o 1, 115 1 ,575 1 ,808 5 ,089 16 ,0 1 3 a,0 8 a 10 , 999 851 aa3 5,a36 II i,o3a 2,3(17 398 II 1 ,169 2 9 0 066 II 4 II 388 II 533 5 i5a II 48 II 29 II 53a II 63 II 9 II 8 oa II 8 II II 33 i,3i5 1,5*7 18 II 80 a46 5,3a5 3 , 237 101 ,517 37,846 D É S IG N A T IO N DE L’ARME, DU SERVICE, ETC. État-major..................................... Équipages de la flotte.................... i3° régiment d’infanterie de marine Bataillon de la Réunion.................. Artillerie de marine....................... 5e compagnie d’ouvriers d’artillerie. a" régiment du génie..................... i5 ” section de commis et ouvriers. . Régiment I l^r‘ln!rÇT’........ .. ° | d e tira ille u rs a lg é r ie n s . Régiment ( bataillon haoussa........ colonial. ( bataillon sénégalais. . . . Régiments malgaches...................... Conducteurs sénégalais................... Prévôté........................................... Disciplinaires des colonies. Milice............................. Prison militaire................ Services administratifs . . . „ (de santé........ service ; . j des cultes.. . . Infirmiers coloniaux........ Résidences....................... Service judiciaire............ Trésorerie générale.......... Domaines......................... Postes et télégraphes........ Travaux publics............... Administration des forêts.. Douanes........................... Service des vedettes........ Ouvriers civils d’artillerie . Employés du génie.......... . Marine de commerce Prisons civiles................... Civils............................... .EXISTANTS au i cr janvier 1897 .E. I.I l Il 1 II s 34 II 1 II 48 II 3 II 9/| II 1 II 37 II 26 II 5 8 i 5 38 9 /10 10 5 3 11 5 11 7 6 1 II 1 II 2 II 11 II 1 II 11 II 1/ II 1 II 11 II 2 II II II II II 1 II II II B 4 11 II 0 2 a 26 â 46 g io3 5 0 4 L ID IN . MOUVEMENT DES MALADES À L’INFIRMERIE.i° i3erégiment d’infanterie de marine. fi SOR M A L A D IE S . H ta •J s i U -W a « :§ ? O ta ta d ta -< - c. —ENDEMIQUES. Fièvre paludéenne................. 53 6 3 3 4 3 7 a 3 6 // // Accès pernicieux..................... // a // II II 9 F i c v r ^ typho-malarienne.. . // 1 II 1 n II e j bilieuse hématurique. // a n 9 n // Anémie palustre..................... // 33 1 9 4 1 7 // Cachexie palustre................... // a // 2 9 // Adénite palustre..................... 1 // 1 II n II Diarrhée................................ 1 3 3 i 5 5 II n Dysenterie............................. 1 i 3 1 0 3 11 n Congestion du l’oie................. n 9 // 9 n n Coup de chaleur.................... n 2 9 // n II Ténia..................................... // 2 1 1 u n SPORADIQUES. Stomatite............................... // 5 h 1 II II Amygdalite............................. // 7 6 Embarras gastrique................ // 1 6 9 Bron( aiguë....................... // t / i 1 1 chite. j chronique.............. // 1 // Pneumonie aiguë.................. // 1 1Lumbago............................... // 1 // Névralgie............................... // 1 t Ictère catarrhal...................... U 5 h CHIRURGICALES. Conjonctivite......................... n 3 2 1 n // ( par instrument IranPlaie < chant...................n1 I // n n 1contuse.................... n h 9 2 n n Contusion............................. n 3 3 // n n Plaie par arme à feu.............. 2 1 1 9 u n A reporter............ 5 8 7 9 7 5 a 5 9.76 > 9 9 STATISTIQUE MÉDICALE. 505 MALADIES. r— cM-, S*' E- ?< r-1c T. sUa CO SKE *« -< H h 2C 2= ^ C• SORTIS H O— nJ £IC.-§C-cn -uar/2c » £ -C H = •£, o BZS ?C a S w'-E0L, es si ci Ci3 U 7Ù}3 *“ H es 'Uca 'Wu P esENDÉMIQUES. Fièvre paludéenne................. 107556 i 4 10 n5 Accès pernicieux..................... // 1 1 II // n // Fièvre typho-malarienne........ II 1 / n / 1 n Anémie palustre..................... 1 9 II G 3 // 1 Redite dysentériforme............ // 1 n 1 n // // Dysenterie............................. 3 II 2 1 II n 11 Diarrhée................................. 3 6 5 4 n II n SPORADIQUES. Stomatite............................... U 4 4 n n n n Angine pultacée..................... II 1 1 n II n n Embarras gastrique................ n 5 5 n n II n Dyspepsie............................... ii 1 1 n n n n Bronchite aiguë..................... u G 6 n II n a Rhumatisme........................... t 2 2 u II u 1 CHIRURGICALES. Kératite ulcéreuse................... n 1 1 n n n // Kéralo-conjonctivite.............. n 3 3 // n n H A reporter............. 18 11G 87 26 i 3 17 STATISTIQUE MÉDICALE. 507 U •u; JO |SORTIS ccMALADIES. 25 L —? 73.SL, a 0HTC. H a à ZU H O _’ £ si EL CSÏZ. s *<8 H se u SU 5 H CS 'UCO 0 CS e- Zi - —• H = a ëR eport........................ 18 1 l 6 87 26 13 l 7 CHIRURGICALES. (Suite.) C ontusions.......................... .. n 3 3 // a // u Plaies contuses............................. n 1 1 // // n n Abcès................................................ n 1 1 1 // n n Adénite......................................... . n 2 1 1 // n 1 Ulcères............................................ n 2 2 // // // // F uronculose.................................. I 1 1 // // // // F ractu re d u pariétal................... // 1 I 1 // // n VÉNÉRIENNES. Chancres et adénites................... n 22 20 1 // // 1 B lennorrhagie............................... // 12 10 // n n 2 C ystite............................................. n 0 2 I H // // O rchite............................................ I u 3 n n n 1 Syphilis secondaire..................... // 2 1 I n // 1 CUTANÉES. Gale.................................................. n 1 1 n u // // P e lad e ............................................. n 1 n 1 // // // Eczéma............................................ // 2 2 // // // // T o t a u x ........................ 18 i 35 3 o i 3 1 12 Effectif m oyen................ Indisponibles................... . . A67 508 LIDIN.3° 2e regiment du génie. t~- a SORTIS od MALADIES. £= 2 H c C/3 .2, —- C5 « CJ 5 £ CS â H H «T c.H o _• C3 J a «‘co- K H - ÏS £ -C-r U S C/5 .2, U w CS - euENDEMIQUES. Fièvre paludéenne.................... 5 3 721 ! 7////4 Anémie palustre......................... 1 i5 n 10 4 // a Dysenterie................................... // 4 1 3 II // // Congestion du foie.................... II 2 // a // // // Diarrhée....................................... 1 3 a a II // // SPORADIQUES. Gingivite...................................... II 1 î n II // u Embarras gastrique................... // 3 3 // // // B Bronchite a ig u ë ......................... // 1 1 // II // // Rhumatisme................................ // 1 1 // n // // CHIRURGICALES. Conjonctivite................................ II 1 1 n n // 0 Contusions................................... II a 2 n // // // Plaies contuses............................ II î 1 n // II // Abcès............................................. // 2 a // // n // VÉNÉRIENNES. Chancres sim ples...................... U 1 î n n n // Chancres et bubons................... n 5 5 n // // // Blennorrhagie............................. // 5 5 B // // // Cvstite blennorrhagique.......... // î 1 // u // n Orchite......................................... // a 1 // n // î Svphilis secondaire.................... // 3 3 // n B n T o t a u x ........................ 7 9 ° 5a 34 4 // 7 Effectif moyen................. Indisponibles..................S T A T IS T IQ U E M ED IC A LE . 5 0 9 h° Bataillon étranger. t'- ’À SORTIS MALAD1ES. E- Z a. a . =5 - » » g 2S ZH —C e.>Z•.«U-Oc. £, 2H5 s—a £_sH4a *-'aj es Fièvre J Anémie palustre.................... 5 1 0 LID 1N. l'» X £ EH - S gu *-Sd 7D « V—J -< SOR TIS H c© CO ° 55 g MALADIES. — J H = H H co .S, Z 5 a s W « a eu c > J sc S W ?*C©U g £ xs CU uy. “ eu S H C. es en ‘uSH c Xi -X, CtJ s es -R ep o rt........................ CHIRURGICALES. ( Su ite .) 10 307 2/49 55 7 // 6 C ontusions..................................... // 3 2 1/ // // 1 Plaies contuses............................. // 1 1 // // // // Plaie p a r arm e à feu (blessures de g u e r re ) ................................ II 5 n 5 n // // Plaie par arm e à feu (tentatives de suicide)................................ II 2 // 2 // // // VENERIENNES. Chancres et bubons.................... // 4 i 34 6 // // 1 Chancres phagédéniques........... // 2 2 // // // // B lennorrhagie............................... 2 18 ‘ 7 U // U 3 Cystite b lennorrliag iq u e ........... n 2 2 U // n nO rchite blennorrliagique........... n 10 9 1 // 11 n Syphilis secondaire..................... // i 5 15 // // II II CUTANÉES. Gale.................................................. u 8 8 // u // // Ecthyma.......................................... // 2 2 // u // // Psoriasis.......................................... // 1 1 II n 11 // H erpès............................................ n 1 1 // // n // T o t a u x ............................... 12 4 i 8 3 4 3 69 7 n 11 Effectif m o y e n ................ . . 553 In d isponibles................... . . 712 s t a t i s t iq u e MEDICALE. 511 5° Régiment de tirailleurs algériens. SORTIS 00 cc S^S t. xi a«tt H 0 -r Hse CO W5 ^—U MALADIES. , > H H ?J £ .5 1&3 CJ H c C/3.5, k 5 s ENDÉMIQUES. s t K G o H -CcS es ^ H CS CS w t CS - 035 CUTANÉES. Gale.......................................... n 9 9 9 9 // n n n Eczéma.................................. n 5 5 // n n II Ecthyma................................... n 9 9 // a n 11 T o t a u x ........................... 36 A10 358 64 4 u 2 0 Indisponibles.................. . S-,4 512 L ID IN . 6° Conducteurs auxiliaire! d’artillerie. MALADIES. RESTANTS ENTRÉS le pendant i cr janvier 1897. L’ANNKE. --------- — - E. 1. E. 1.(p SPORADIQUES. Embarras gastrique.............................. Bronchite aiguë................................... Broncho-pneumonie.................... .. Pneumonie.......................................... Pleurésie............................................... Tuberculose pulmonaire........................ Rhumatisme articulaire.......................... Insuffisance mitrale............................... CHIRURGICALES. Conjonctivite........ ................................ Contusions............................................ A reporter. . . . // 2 n 1 2 // B 11 h o // II I I 5 // B 11 3 // B 11 fi // B 11 h // B // i 5 // B 11 1 // B H 1 1 // II U 2 1 * 10 21 2 2 1 514 LIDIN. STATISTIQUE MÉDICALE.5 1 5M A L A D I E S .RESTANTS le i cr janvier 1897.E N T R É S |>cndaiit L’ANKÉE. PAR BILLET. S O R T I SPAR E 3V0 I H à H l 'h ô p i t a l . U S H PAR DÉCÈS.R E S T A N T S le i cr jan v ie r 1898 . E . I. E. I. u. 1. E . I . E . I. E . 1.Report C U ÎIU IK S IC A L E S . ( S u i t e . ) Plaies contuses........................... Coup de feu (blessure de guerre). . . . Coup de feu (tentative de suicide). .. Ulcères............................................... Abcès.................................................. Phlegmon........................................... Arthrite............................................... VÉNÉRIENNES. Chancres et bubons............................. Chancres phage'déniques....................... Blennorrhagie...................................... 'Orchite blennorrhagique.'.................... Cystite blennorrhagique......................... secondaire.................. tertiaire ....................... 1 10 ai 2 2 1 G 1 7 2 i3 5 6 3 // // // 3// 11 // 7 // 7 // // // n // // // // 11 // 5 // 1 // 4 // n // // // // 11 // 3 // // // 2 // // // // // // 11 u ? * 7 // i3 U 4 // // // // // // 11 n i5 // 1 5 // // // n // // // // » II G // 4 // 2 // // // // // // 11 n 3 II 2 // 1 // // // // u// 11 « 35 4 3o 2 5 // // // // n // 11 / 13 // i3 // // // // // // // // 11 h 2 1 4 3 1 // // // // // // // // 11 3 ‘ 7 2 17 1 // // // // // // 11 11 2 8 // 8 2 // n // // // // 11 11 3 7 3 7 // // // // // // // n u // 3 // 1 // 2 // // // II // Gale.............. Eczéma galeux. CUTANÉES.II u / 4 7 U 47 // n // // // n h II 11 n 5 n 5 II II // // // // n T o t a u x .1 10 43 a 19 3 6 3 1 8 7g 3 // // // 3 ( Européens Effectifmoyen.. . . ] ( Indigènes. 1 0 4 . . ( E u r o p é e n s . . . . . 1 0 7 Indisponibles . . . . J i,a56 ( Indigènes 860 34. 516 LIDIN. 70 Régiment colonial.MALADIES. RESTANTS le i e r j a n v i e r 1897 . ENTRÉS pendant L’ANNÉE.E. 1. E . 1. Varioloïde............. ÉPIDÉMIQUES. ENDÉMIQUES. 57 3 ASPORADIQUES.3 3 23 1Uh 8 Il Conjonctivite............ CHIRURGICALES. . / 3 II 1/ / _ / _ Areporter.................................................. 1 3 3 17 t 518 LIDIN. STATISTIQUE MÉDICALE. 519 RESTANTS ENTRÉS SORTIS RESTANTS MALADIES. U iorjanvi r 1897. pendant L’ANNÉE. PAR IJILLET. PAR ENVOI ! H a* =a=: PAR )ÉCÈS. 1 ierjanvie r 1898. J’hôf ita l. *"?" H-< E. I. E. I. E. I. E. I. B. ?< I . E. I. Report.................................................... // 1 33 ‘ 7 1 5 i36 25 3o 1 1 3 1 3 ClllRURGICALES. (Suite.) Coup de feu (blessure de guerre)................................................. II // n 18 // 6 // 4 // // 2 // 6 Plaie par instrument tranchant....................................................... // // II 1 // 1 // // // // // // // Ulcères........................................................................................... // // n ‘ 7 // 12 II 4 U // // n 1 // // // 1 6 // i3 // // U // // n 1 Phlegmon...................................................................................... n // // 3 // 2 // 1 // u // n // Adénite.......................................................................................... H 1 // 1 // 2 // // II n n n // Hydarthrose................................................................................. . n II // 1 // 1 // // // II u II II Hémorroïdes . ................................................................................. u II // 1 // // // // // n II n 1 Phimosis opéré............................................................................... // II // 1 // 1 // / // II n n II VENERIENNES. Chancres......................................................................................... / 2 5 5o 5 *9 / // II n n n 3 Chancres et adénites....................................................................... // 3 / 5 // 8 // // n II n n // Chancres et bubons..................................................... .................. // II 7 48 4 a9 3 6 n n u n 1 3 Blennorrhagie................................................................................. n II 2 1 1 2 7 // // H II n n 4 Cystite blennorrhagique........’. ........................................................ n II // 1 // i // // II II II u // Orchite blennorrhagique.................... ............................................. // 3 4 1 5 3 i5 // 1 n n n 1 2 Syphilis secondaire........................................................................... // / 1 5 1 4 U 1 II n u / U CUTANÉES.// / u A2 // Ao // // u n n / 2 Eczéma........................................................................................... // / n 2 // 2 // n n n II // n Ecthyma...................................... ................................................. n II H 1 // 1 // // II n u // n Cadavres en dépôt (tués à Ankavandra)........................................... n H II 4 // // // // n n 4 // n Aia 20 33o a8 47 1 1 9 2 36 Indisponibles . . . . { Ear0Péens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 ? ! Indigènes 720 520 L1RRN.8° Régiments àMALADIES.ÉPIDÉMIQUES. Rougeole............................................... Variole................................................. RESTANTS le r r janvier 1897. E. I. / 1 ENDÉMIQUES. paludéenne.......... rémittente bilieuse Anémie palustre........ Cachexie palustre. . .. Névralgie palustre.. . . Diarrhée.................... Redite dysentériforme Dysenterie................ Congestion du foie . . . SPORADIQUES. Gingivite...................................... Embarras gastrique.............................. Ictère catarrhal.................................... Laryngite............................................. Bronchite. . . . J ....................... que........................ Broncho-pneumonie............................. Tuberculose......................................... Rhumatisme......................................... Anévrisme de l’aorte............................ // 1 / 1 // 11 11 11 / h 11 11 11 11 n h 11 1I n u 1 II 11 U II / a / 1 n 11 / B / Il / IlCHIRURGICALES. Conjonclivile........................................ Contusions.......................................... Plaies contuses.................................... Coup de feu (blessure de guerre)......... Plaies par instrument tranchant.......... A reporter. . . 522 LIDIN. MALADIES. Report................. CHIRURGICALES. (Suite.) Ulcères........................................................ Adénite inguinale....................................... Furoncles................................................... Abcès......................................................... Phlegmon................................................... Myosite....................................................... Entorse....................................................... Ilydarllirose............................................... . Arthrite......................................................., rp rac,lure........ <(simple,................................. ( compliquée........................ Hémorrhoides............................................... Rétrécissement de l’urèthre.......................... VÉNÉRIENNES. Chancres mous............................................ Chancres et bubons...................................... Blennorrhagie.............................................. Orchite blennorrhagique............................... Cystite blennorrhagique............................... Accidents secondaires................................... Iritis syphilitique......................................... Gale................ Ecthyma galeux Eczéma........... CUTANÉES.T o t a u x . l " ET a ' RÉGIMENTS MALGACHES. Effectif moyen.. . . j Européens I Indigènes. 524 LIDIN ÉTAT DES RAPATRIÉS PAR ARME OU SERVICE ET PAR CATEGORIE DE MALADIES. DÉSIGNATION DES CORPS CATÉGORIE DE MALADIES. OU SERVICES. tUô aS 0id5 O 55 a 'iJd. a 0 S •< c e. 05 u a SB a CÎ5d a S •?SiBd u TOTAUX. Infanterie de marine................... Artillerie de marine.................... Conducteurs d’artillerie............... Compagnie d’ouvriers d’artillerie. Génie............................................ Bataillon Sé!ranGer................. ( algérien.................... Régiment colonial........................ Régiments malgaches.................. Equipages de la Hotte................. Gendarmerie ............................... Commissariat colonial.................. Ingénieurs des colonies............... ! de la guerre............. de la marine........... Officiers d’administration........... Services administratifs................ Section de commis et ouvriers.. . 16'section d’infirmiers militaires. Infirmiers des colonies................ Résidences................................... Service judiciaire........................ Finances et contrôle.................... Trésorerie................................... Domaines..................................... Postes et télégraphes.................. Travaux publics.......................... Douanes et vedettes.................... Garde civile indigène.................. T o t a u x .......................................... // 608 3 6 13 10 667 // l ia 5 3 // 15 o // 5 a 15 2 // 69 // 3 6 4 3 2 4 5 // 9 5 5 // // 100 n i53 7 n n 160 // 78 >7 7 4 106 1 68 9 10 1 89 // 66 9 1 // 69 u 18 3 2 // a3 n 8 // 1 // 9 u 20 2 // // 22 // 9 1 n // 3 // 5 // II n 5 // 1 9 1 // u 1 3 > 9 2 6 // 19 1 // i3 // 1 // / ;/ 1 n 3 // // / 3 n ' 13 / / // 13 n 91 5 / / 9 6 / 0 / n II 5 // 9 // // // 9 // 4 // n / 4 / 1 1 n // 2 // 9 / / // 9 // h // / n 4 / 3 7 // // / a 7 // 91 2 4 // 27 1 1,5 13 1 16 4 6 > 7 1,69.3

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LIDIN, “LIDIN. Morbidité et mortalité à Madagascar pendant l'année 1897. Statistique médicale. Extrait du rapport. 1° Morbidité. Annales d'hygiène et de médecine coloniales (1898), p. 470-524,” RevColEurop, consulté le 1 mai 2024, https://revcoleurop.cnrs.fr/ark%3A/67375/2CJnM5jxhr6C.

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