GRIES. Considérations générales sur la morbidité et la mortalité de l'année 1897. Aperçu démographique de la Martinique. Extrait du rapport. Annales d'hygiène et de médecine coloniales (1898), p. 234-243

Identifiant

ahmc_1898_p_234_243
ark:/67375/2CJJ1j4GnWrM

Auteur

GRIES

Personne

Discipline

Médecine et hygiène coloniales

Type de données

Ressources textuelles

Langue du document

Français

Nom abrégé de la revue

Annales de médecine coloniale

Nom détaillé de la revue

Annales d'hygiène et de médecine coloniales

Editeur de la revue

Imprimerie nationale Octave Doin, place de l'Odéon, Paris

Date de parution

1898

Nombre de pages

10

Pathologie

fièvre jaune
fièvre paratyphoïde
grippe
infection sexuellement transmissible
endémie
hépatite chronique
typhus
variole

Licence

Licence ouverte - BIU Santé (Paris)

URI fascicule

https://www.nakala.fr/nakala/data/11280/a4a63bb7

URI document

https://api.nakala.fr/data/10.34847/nkl.d35cb8lq/84454ebcbc4c9a49df84d8ceb78bf22b9569099e

Cle

ahmc_1898_p_234_243

Fichier Texte

234 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES sur LA MORRIDITÉ ET LA MORTALITÉ DE L’ANNÉE 1897. APERÇU DEMOGRAPHIQUE DE LA MARTINIQUE. Extrait du rapport du D 1' GREES, MÉDECIN EN CHEF DE DEUXIEME CLASSE. Il ne saurait être question ici d’établir la morbidité dans la colonie; le taux de la mortalité en général peut seul être dé­ duit de la statistique annuelle de la population. L’administra­ tion locale n’ayant pu encore me fournir, au moment où j’écris ces lignes, le nombre des décès enregistrés en 1897, j’ai dressé le tableau suivant, résumant la statistique démographique des années 189A à 1896 : CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 235 ANNÉES. Câ CS zr. 25 il £ 3 CS 0 s § Ed ~ J 5 Z * CD S —r“ H-< < 5 H—- cc 0^.•Zj SU CS S C7?=. =7 O s 25 DS cva £ E- £ ~ H ~ S g—J O° 25 ~ fû1 8 9 4 (R ecensem ent). 189,599 6 , i a 3 3 a .3 5 , 3 ao 2 8 .5 n n 1 8 9 5 ................................ 188,796 4,675 23.7 5 , 177 27.4 499 2.6 1 8 9 6 ................................ 189,698 4 , a 4 o 22.3 5 , i o 9 26.9 439 2 .3 T o t a u x .............. 14 , 8 3 8 — i 5 , 6 o 6 g 38 Moyennes annuelles . . 189,1297 4,936 26.1 5 , 202 37.C 4 6 g 2.h O Population flottante comprise. Population. — Le chiffre qui, au dénombrement de janvier vier 1894, s’élevait à 189,599 habitants a subi, en 1896, un mouvement rétrograde par suite d’un excédent de 8o3 décès sur les naissances en 1894, excédent obituaire dû à une épidémie de grippe; le chiffre se relève en 1896, mais sans at­ teindre encore celui de 1894. L’excédent des naissances sur les décès est, pour cette période triennale, de 7O8; le croît physiologique annuel ressort à 4.1 pour 1,000 habitants. Si nous voulons connaître l’accroissement de fait, il est nécessaire de remonter à un recensement antérieur, celui de 1886, la période triennale que nous avons envisagée nous présentant au contraire un mouvement rétrograde. Population au dénombrement de 1 8 8 6 . . . . 175 , 755 Population en 1 8 9 6 ................................... 189 ,498 D i f f é r e n c e ....................... 13 ,743Le croît de fait ressort à 7.8 par 1,000 habitants et par an. Comparons ces résultats avec les chiffres des statistiques démographiques de la métropole : F r a n c e 1 8 7 3 - 1 8 7 6 (par 1 ,000 habitants et par an). Croît physiologique 3.8 Croit de fait........................................... 5.5 i ( i . 236 GRIES. La comparaison est en faveur de la Martinique; une natalité plus élevée et une mortalité à peine supérieure à celle de la France nous expliquent ces résultats. L’épidémie de variole 1887-1888 a fait subir à l’accroisse­ ment un temps d’arrêt; le chiffre de la population s’est abaissé de 177,078 en 1877 à 176,863 en décembre 1888; la différence est de 1,215 qui est l’excédent des décès sur les naissances. d e n s i t é de l a p o p u l a t i o n ( p a r k i lo m è t r e c a r r é ) ; Martinique......................................................... 191 habitants. France (1 8 8 6 ) 72 Europe ( 188 6 )....................................................... 34 La colonie est donc relativement beaucoup plus peuplée que la métropole. Mortalité. — En 1896, le taux obituaire a été de 29.3 par 1,000 habitants, à peine supérieur à celui de la France, qui est de 22 p. 1,000 (statistique de 1889); la moyenne des trois années s’élève, il est vrai, à 26.1; mais cette période comprend l’année 1894 , où la mortalité causée par la grippe a été exceptionnellement forte. Natalité. — La natalité, malgré le mouvement rétrograde quelle subit depuis 1894, est représentée par une moyenne de 27.6 pour 1,000 habitants, supérieure à celle de la France qui n’atteint que 25.9 mort-nés inclus ou 24.8 mort-nés exclus (statistique de 1878-1882): MORTALITÉ PAR 1 , 0 0 0 FEMMES AU-DESSUS DE l 6 ANS. Martinique ( 1 8 9 6 ) 7 6 . 9 France ( 1 8 7 8 - 1 8 8 2 ) [mort-nés incius] 7 1 . 0 SEXUALITÉ DES NAISSANCES ( 1 8 9 6 ) . Garçons............................................................ 2,6o5 Filles................................................................. 2 , 5 o é Soit 104.o 3 naissances masculines pour 100 féminines, CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 237 proportion se rapprochant de la moyenne générale de tous les pays; en France, le rapport est de 105 à 100. Nuptialité. — Elle n’atteint que la moyenne de 2.4 par 1,000 habitants, bien inférieure à celle de la métropole qui est de 7,5. La différence s’accentue encore si l’on considère la nuptialité des personnes mariables : NUPTIALITÉ PAR 1 , 0 0 0 MARIABLES.Martinique (1 8 9 6 ) 8 .0 France (187 8 - 1 8 8 3 )........................................ 45.4 Du rapprochement de ces chiffres avec ceux de la natalité on peut conclure à une grande proportion d’unions et d’enfants illégitimes; les documents officiels publiés ne donnent aucune indication sur les naissances illégitimes. En résumé, la situation de la Martinique au point de vue démographique est satisfaisante malgré la crise économique qu elle subit depuis plusieurs années. En terminant cet aperçu sur la démographie du pays, je crois devoir appeler l’attention sur l’intérêt qui s’attacherait à une étude complète et suivie des mouvements de la population et à l’établissement d’une statistique démographique annuelle basée sur des documents relevés avec soin. J’avais entrepris ce travail pour une période décennale, mais j’ai dû y renoncer en présence des difficultés rencontrées au cours de mes recherches. Les statistiques annuelles publiées dans l’Annuaire de la colonie ne sont pas dressées avec tout le soin désirable; elles sont incomplètes et souvent erronées; j’ai signalé à l’Administration locale plusieurs irrégularités, omissions ou erreurs. Les chiffres de la population sur lesquels je me suis basé, pour dresser le tableau démographique ci-dessus, sont des chiffres rectifiés, en prenant pour point de départ le recensement de 1894. 238 GRIES. M O U V E M E N T D E S M A L A D E S . Le mouvement général des malades dans les deux hôpitaux coloniaux se traduit par les chiffres suivants : Existants au i 'r janvier 1 8 9 7 ......................... 42 Entrés dans l’année....................................... 8 92 Décédés dans l’ année..................................... 33 Sortis dans l’année. . . . • . . . . . * 837 Reste au 1" janvier 1 8 9 8 ............................. 64 Nombre des journées d’hôpital....................... 20 ,761Il résulte de ces chiffres que : i° Le taux obituaire a été de 3.5 pour 100 malades traités 3° La durée moyenne du traitement 22.2 jours; 3° L’effectif moyen des malades par jour 56.8.Le cadre nosographique comprend : LÉTHAL1TÉ DÉCÈS. de chaque catégorie. , . ,, , ,, . ( fièvrejaune : 96 12 ) «3 maladies ep1idemiques j . ,, jj pe : i . . . . // J 28.5 p. 1 ( np b 333 maladies endémiques............................ 199 maladies chirurgicales........................... 373 maladies sporadiques.., . , ................... 13a maladies vénériennes. . . . .. .. . .. .. . . ai maladies cutanées................................. 89 a 5 a. 2 1 0.5 1/1 5.1 1 0.7 n / Le contingent des affections relevant de l’endémie s’élève 25 pour 100 entrées, celui des sporadiques à 3o et celui de maladies vénériennes à 15 p. 100. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 239 2 ° M O R B I D I T É E T M O R T A L I T É D E L A G A R N I S O N E N G É N É R A L E T D E S C O R P S D E T R O U P E S E N P A R T I C U L I E R . DÉSIGNATION c/ô c/3 » H ?63 4g '& S Q iC-1 O 5 .s Z 3 t DES CORPS. •K G 2 =Infanterie de marine.. . . 2.3l 10A G 2,7/40 7.5 45o a5.g Artillerie de marine.. . . 171 75 5 1,882 5.1 A3o 29.2 Compagnie de discipline. ao6 69 3 1’79 ^ *•9 334 9-7 Gendarmerie.................. 93 39 2 i,o3a 2.8 A19 21.5 Arsenal de la marine. . . 18 *7 // /.8g 1.3 9m // T o t a u x e t m o y e n n e s . 7*9 3o4 i5 7’937 21.7 422 20.8 Ce tableau nous montre que la morbidité de la garnison en général est de Û22 p. 1000 d’effectif. La moyenne de la morbidité de l’armée en France a e'té, pendant la période décennale de 1881 à 1890, de 612 p. 1000 (Dr Antony : État sanitaire comparé des armées, dans les Archives de médecine et de pharmacie militaires, août 1895); mais il est tenu compte, dans les statistiques métropolitaines des entrées dans les infirmeries régimentaires; en évaluant sur cette même base la morbidité des troupes à la Martinique et en ajoutant aux 304 hospitalisations les 389 entrées aux infirmeries 0), le taux de la morbidité monte à 963 p. 1000 d’effectif; ce dernier chiffre, toutefois, ne saurait, à mon avis, être considéré comme l’expression réelle de l’état sanitaire des troupes; en effet, les affections traitées dans les infirmeries jusqu’à leur guérison sont en général sans gravité et ne nécessitent que quelques jours de traitement. Si nous représentons par 100 la morbidité de l’armée en France, celle des troupes stationnées dans la colonie est de 159, en tenant compte des entrées dans les infirmeries. Mortalité. — i 5 décès ont été enregistrés dans la garnison; la léthalité ressort à 20.8 p. 1000 d’effectif, et à 4.7 pour 100 malades traités dans les hôpitaux. (l) Ce chiffre ne comprend que les hommes ayant été maintenus à l’infirmerie jusqu’à guérison à l’exclusion de ceux dirigés ultérieurement sur l’hôpital. 240 CRIES. Comparons cette mortalité à celle de l’armée en France; de 1862 à 1872 (non compris 1870 et 1871) la moyenne annuelle a été' de 11.&1 pour 1000 hommes (Morache : Traité d’hygiène militaire, 1873);de 1873 à 1877 cette moyenne s’est abaissée à 9.2 et en 1890 à 5.8 p. 1000 (Dr Antony : loc.cit.)-, la moyenne de ces trois chiffres nous donne 8.8 p. 1000 comme expression de la mortalité des garnisons de la métropole pour une période de 27 ans. L’écart entre les deux chiffres de la mortalité en France et dans la colonie, 8.8 et 20.8, est considérable, niais ne doit pas être considéré comme habituel; remarquons en effet que le typhus ictérode a régné à la Martinique en 1897 et que, sui­ tes i 5 décès de la garnison, l’épidémie en a occasionné 10, qu’il convient d’éliminer pour l’évaluation d’une mortalité normale; celle-ci, calculée sur cette nouvelle base, ressort à 6.95 p. 1000, taux obituaire inférieur à la moyenne de l’armée métropolitaine. Ce chiffre de 6.95 est bien l’expression de la mortalité normale de la garnison; il suffit, pour s’en convaincre, de le rapprocher des chiffres de la mortalité d’années antérieures, sans épidémie : Mortalité (en 1 8 9 3 ................................. 6.14 p. 1 . 000 de <en 1 8 9 6 .............................................. 7 - 15 la garnison (e n i 8 g5 ................................ 11 .40 M oyenne............................................... 8.23 II est à noter que l’épidémie de fièvre jaune a débuté à Saint-Pierre à la fin de 1895 et qu’elle y a fait deux victimes dans la gendarmerie; en éliminant ces 9 décès, la mortalité en 1895 ressort à 9.13 et la moyenne des trois années à 7.47 p. 1000 . On peut donc conclure de ces statistiques que la mortalité des troupes à la Martinique n'est pas, en dehors des périodes d’épidémie, de beaucoup supérieure à celle de l’armée métropolitaine dans ces dernières années. Le taux obituaire et la morbidité de la garnison sont d’ail­ leurs susceptibles, on peut l’affirmer, d’être sensiblement CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 241 abaissés; nombre d’affections, qu’elles relèvent des influences endémiques ou d’autres causes (comme la fièvre typhoïde qui a fait 3 victimes en 1897), peuvent être rangées dans la catégorie des maladies évitables par une hygiène prophylactique, collective et individuelle, bien comprise; nos soldats méconnaissent en général les notions les plus élémentaires de l’hygiène coloniale, et les maladies qui les atteignent ne reconnaissent que trop souvent pour cause soit les imprudences soit les excès. M O R B I D I T É C O M P A R É E D E L ’ É L É M E N T E U R O P É E N E T C R É O L E D E L A G A R N I S O N . Elle ne peut être évaluée que pour les quatre derniers mois de l’année; avant cette époque l’enregistrement des malades ne mentionnait pas leur origine. MORBIDITÉ MOYENNE, DU 1 er SEPTEMBRE AU 3 l DECEMBRE. Militaires. . . Européens Créoles... 172 p. 1.000. 249 En représentant par 100 la morbidité des Européens, celle des créoles est de î kk, d’où nous pouvons conclure que les contingents fournis par le recrutement local n’ont pas l’endurance des troupes métropolitaines (*). M O R B I D I T É E T M O R T A L I T É P A R C A T É G O R I E S D E M A L A D I E S . Le cadre nosographique, pour les 3où militaires hospita­ lisés, comprend : MORTALITE DÉCÈS. Par groupe. . . . . . . . . 1 i k h c a u n e . a u 1 1 f grippe : h...........10 / »\33 .0 p. to o . 101 m aladies en d é m iq u e s .................................. 81 m aladies sporadiques (fièvre typhoïde). 48 m aladies chirurgicales.................................. 84 m aladies vénériennes.................................... 10 m aladies cu tanées.......................................... 3o4 0) pour le m om ent, aucune déduction. 2 2.0 3 3 . 7 // // // 2 U // 15, on 11e peut en tire r, (La Direction.) 2 4 2 GRIES.CONTINGENT DE CHAQUE CÀTÉGOIUE DE MALADIES POUR 1 0 0 MILITAIRES ENTRÉS À L’ HÔPITAL. épidém iques 9 . 8 e d ém iq u e s 3 3 . 3 sporadiques.............................................. a 6 .G chirurgicales 15.7 Prisonniers militvaéinreé rsi.en—n es.L...e..s....h...o..m....m....e..s..,....i.n..t..e..r..n..é..s.. à îita. imaison centrale du chef-cliuetua n édeasn...s...d...e..s....c..o..n...d..i..t.i.o...n..s.....d..’.h...y..g..i..ène 3a.s3sez défectueuses, ont, sur un effectif moyen de 13 hommes, fourni 55 entrées, 1,006 journées; la morbidité ressort à 4,23o p. 1000; il n’y a pas eu de décès. Une morbidité aussi élevée de ce groupe ne doit pas nous surprendre; d’une part, en effet, le médecin civil chargé de la prison, ne pouvant les admettre à l’infirmerie, dirige ces hommes sur l’hôpital pour les affections les plus légères; d ’autre part, les cas de maladies simulées ou provoquées sont fréquentes parmi ces hommes, dont la morbidité ne pouvait entrer en ligue de compte dans les calculs de l’expression de l’état sanitaire des troupes.M O R B I D I T É E T M O R T A L I T É C O M P A R E E S D E S C O R P S D E T R O U P E S . Il ressort du tableau comparatif ci-dessus que la morbidité la plus élevée a été fournie par YArsenal de la marine; mais, en raison du faible effectif de ce détachement, on ne peut conclure à un mauvais état sanitaire de ces marins, qui n’ont du reste subi aucune perte. L'infanterie de manne vient au second rang avec une morbidité de ô5o p. 1000; ce corps a été le plus éprouvé, pendant son casernement au fort Desaix, par la fièvre jaune, la­ quelle a occasionné 5 décès dans ses rangs; un sixième décès est dû à la fièvre typhoïde; la mortalité ressort à 25.9 pour 1,000 hommes. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 243 L'artillerie occupe le troisième rang avec une morbidité de 430 p. 1000. Ce corps a été un peu moins éprouvé par l’en­ démo-épidémie amaryle. 5 décès ont été enregistrés, dont 3 dus à la fièvre jaune et 2 à la fièvre typhoïde; la léthalité est de 29.2 p. 1000 plus élevée que celle de l’infanterie. La morbidité de la gendarmerie ressort à 419 pour 1000; cette arme a perdu 2 hommes; l’un des décès est dû à la fièvre typhoïde, l’autre à l’hépatite suppurée. Mortalité, 215 pour 1000. La compagnie de discipline vient au cinquième rang avec une morbidité relativement faible de 334 et une mortalité de 9.7 p. 1000; 2 décès par fièvre jaune. Le bon état sanitaire de celte troupe, déjà signalé dans les rapports antérieurs, reconnaît plusieurs causes, parmi lesquelles je mentionnerai le séjour habituel au fort Desaix, casernement salubre en dehors des périodes épidémiques, la discipline sévère et la vie régulière auxquelles ces hommes sont astreints et qui les éloignent des excès de tout genre, susceptibles de les mettre en état de réceptivité pour les influences morbigènes. Rapatriement. — État des militaires rapatriés : D É S I G N A T I O NAI A L A D I E S T O T A U X . DES COUPS. EPI DK- ENDÉ- spon.4- cHinnn- MIQUBS* MIQUBS. DIQÜBS. GICALKS. Infanterie de marine . . . / <9 3 / 2 2 Artillerie de marine. . . . 1 3 1 1 2 Compagnie de discipline. II 8 3 a i 3 Gendarmerie.................. n 9 // // 9 Arsenal de la marine.. . . // 2 1 // 3 T o t a u x ............. 1 A5 1 0 3 5 9 No t a . Ont été on outre rapatriés 8 marins de la division navale.

Citer ce document

GRIES, “GRIES. Considérations générales sur la morbidité et la mortalité de l'année 1897. Aperçu démographique de la Martinique. Extrait du rapport. Annales d'hygiène et de médecine coloniales (1898), p. 234-243,” RevColEurop, consulté le 6 mai 2024, https://revcoleurop.cnrs.fr/ark%3A/67375/2CJJ1j4GnWrM.

Formats de sortie

Géolocalisation