MÉTIN. Revue des journaux étrangers. British médical journal du 18 juin 1898. Malaria et théorie des moustiques. Traduction. Annales d'hygiène et de médecine coloniales (1898), p. 158-160

Identifiant

ahmc_1898_p_158_160
ark:/67375/2CJZbhfZFWjP

Auteur

MÉTIN

Personne

Discipline

Médecine et hygiène coloniales

Type de données

Ressources textuelles

Langue du document

Français

Nom abrégé de la revue

Annales de médecine coloniale

Nom détaillé de la revue

Annales d'hygiène et de médecine coloniales

Editeur de la revue

Imprimerie nationale Octave Doin, place de l'Odéon, Paris

Date de parution

1898

Nombre de pages

3

Pathologie

paludisme
paludisme à plasmodium malariae

Licence

Licence ouverte - BIU Santé (Paris)

URI fascicule

https://www.nakala.fr/nakala/data/11280/a4a63bb7

URI document

https://api.nakala.fr/data/10.34847/nkl.d35cb8lq/6c0b9295a5d2319e3c88ce986bc6634abaac2619

Cle

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Fichier Texte

158 REVUE DES JOURNAUX ÉTRANGERS.B R I T I S H M É D I C A L J O U R N A L DE 18 JUIN 1898.MALARIA ET THÉORIE DES MOUSTIQUES. T rad u ction du Dr M É T IN , MÉDECIN DE PREMIÈRE CLASSE DES COLONIES. Dans le numéro du 18 juin du British Médical Journal, AL Patrick REVUE DES JOURNAUX ETRANGERS. 159 Mansou, donne les conclusions d’un travail fait par le chirurgien- major Ronald Ross sur le rôle joué par les moustiques dans la malaria. Ronald Ross avait déjà décrit précédemment des cellules pigmentées qu’il avait trouvées dans les parois de l’estomac de deux moustiques aux ailes pommelées (dapple winged) ayant sucé du sang contenant le croissant de Laveran. 1 avait aussi vu ces mêmes cellules pigmentées dans l’estomac d’une autre espèce de moustique, rayé sur le dos (Bar­ red back), qui avait sucé du sang d’un malade atteint de fièvre quarte bénigne. Ces cellules pigmentées croissent de 7 jusqu’à 25 p, et cet accroissement est une présomption en faveur de la vie de ces cellules. Chez les moustiques qui ont sucé du sang normal, Ross n’a jamais retrouvé ces cellules pigmentées, pas plus qu’il neles retrouva chez des moustiques de variétés autres que ceux dont il est question plus haut après succion du sang renfermant des croissants. Quant à la question de l’origine du pigment de ces cellules, elle a été éclaircie par Mac Callum. Chez des oiseaux on trouve fréquemment dans les globules blancs des corps particuliers, très analogues à l'hématozoaire de l’homme, rhalleridium , chez lesquels Mac Callum a pu constater que la fonction du flagellum est d’imprégner certains corpuscules d’halteridium non encore pigmentés. Ces corps grossissent après imprégnation eu même temps que le pigment s’accumule dans leur intérieur. Ross a recherché cette phase de l’évolution de l’halteridium et a porté son attention aussi sur une autre espèce analogue d’hématozoaire des oiseaux, le proteosoma. Sur 3o moustiques, il fil sucer à 10 d’entre eux du sang de moineaux contenant beaucoup de proteosoma; à 10 autres il fit sucer des moineaux dont le sang renfermait peu de proteosoma; enfin aux 10 derniers il fit sucer des moineaux sains. 5o heures après, il trouve en moyenne 108 cellules pigmentées dans l’estomac des xo premiers moustiques, 57 dans l’estomac des 10 suivants et pas de cellules chez les 10 derniers. Si on prend des oiseaux dont le sang contient du proteosoma et qu’on les fasse sucer par des moustiques gris, dès la 3o° heure, on trouve dans leur estomac des corps ronds ayant 8 p de diamètre et renfermant des grains de pigment. Ces corps augmentent de taille jusqu’au 6ejour où ils mesurent de Co à 80 p. Vers le 6ejour, ces corps se vident et Ross suppose qu’à ce moment a lieu la sporulation, l’organe de. résistance quittant la cellule où il était renfermé. Ross a retrouvé les mêmes phénomènes dans toutes ses expériences. Ces corps particuliers manquaient d’ailleurs lorsque les moustiques 1 6 0 LIVRES REÇUS. avaient sucé du sang normal. II conclut de ses recherches que ces cellules pigmentées sont un parasite représentant une phase de l’évolution de l'hématozoaire de l’homme ou des oiseaux. ces corps croissent dans l’estomac des moustiques, sporulent et quittent alors la capsule qui les enveloppe. À partir de ce moment, on ne connaît pas les phases d’évolution du parasite.

Citer ce document

MÉTIN, “MÉTIN. Revue des journaux étrangers. British médical journal du 18 juin 1898. Malaria et théorie des moustiques. Traduction. Annales d'hygiène et de médecine coloniales (1898), p. 158-160,” RevColEurop, consulté le 3 mai 2024, https://revcoleurop.cnrs.fr/ark%3A/67375/2CJZbhfZFWjP.

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